Loire Mauges reçoit ses voisins !! dans le cadre de la seconde sortie culturelle 2019
Mais que se passe-t-il à La Varenne ce samedi 12 octobre 2019 ? Il est 14 h, devant la Salle Municipale quelques personnes. Il y a même une voiture avec un drapeau québécois. Des voitures du 35, du 85 arrivent, c’est aujourd’hui que Loire-Mauges-Québec-francophonie reçoit les amis de Pays de Rennes Québec, Saint-Nazaire-Côte d’Amour-Québec et Vendée Québec.
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Tout le monde est arrivé, le temps des présentations et les activités commencent, direction Saint Sauveur de Landemont pour la visite d’une safranière. On est accueilli par Sabrina Clavier, la safranière, créatrice de Cynfael, le prince du safran, une exploitation de 900 mètres-carrés qui produit à partir de 17 000 bulbes de crocus sativus la seule épice produite en France, le safran.
Crocus Sativus
La visite commence par une projection très complète commentée par Sabrina. On va tout savoir sur le safran, son origine, son histoire, sa production, ses multiples vertus. On parlera même de Cléopâtre et de Louis XIV, ça c’est le côté historique. Côté plante, il s’agit du crocus, une fleur d’automne bien connue. Approchons-nous de cette fleur, ce qui nous intéresse ce sont trois stigmates rouges et fins qui composent le pistil. Il faudra cueillir 150 fleurs pour avoir un gramme de stigmates, ces stigmates recueillis, il faudra les faire sécher. Encore une perte de poids. Mondialement on produit 120 tonnes de safran dont 80 tonnes pour l’Iran. 120 kg pour la France ! Au Moyen Age, c’était 50 tonnes La vente c’est plus de 300 tonnes, alors ouvrez l’œil. On peut même trouver dans le produit acheté de la brique pilée. Attention à la digestion ! Car le safran s’utilise comme épice bien sûr, mais aussi comme teinture, safran vient d’un mot persan voulant dire jaune, en parfumerie, comme médicament, voire pour d’autres usages plus cachés.
Sabrina Clavier, la safranière
Une partie de la boutique
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Mais passons de la théorie à la pratique. Allons tous sur la parcelle d’abord pour cueillir la fleur, c’est la saison. Puis tous à table pour récupérer les stigmates. Attention à bien travailler, les hommes sont derrière debout, ils surveillent. Ce sera la safranière qui continuera le travail, le séchage, la fabrication de produits, des confitures, de la moutarde, du savon, du pain d’épice, même du safran en filaments bien sûr, sans poudre de brique, et la commercialisation. On imagine le temps qu’il faut avant de voir l’or jaune dans notre assiette ou dans notre escarcelle ! Nous, on n’a pas le temps ! Si, le temps de manger une madeleine parfumée au safran offerte par la safranière et d’acheter des produits de la boutique.
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Et nous voilà repartis en convoi vers la seconde visite, une cave chez un producteur de Muscadet, le Domaine de Plessis Glain à Saint Julien de Concelles. C’est une rencontre avec le producteur Vincent Pétard où on parlera Muscadet, le verre à la main. Il nous rappellera que le Melon de Bourgogne est le seul cépage à l’origine du Muscadet. Il semble réticent à l’ajout de 10% de Chardonnay dans certains Muscadets, sans doute pour favoriser la vente. Attention à la perte d’identité. On goutte donc un premier Muscadet Sèvres et Maine sur lie, puis un second Vieilles Vignes, 2017, prix Clémence Lefeuvre, celle qui inventa le Beurre Blanc nantais, ici à Saint Julien de Concelles en 1890. Il y aura même une troisième dégustation, cépage Chardonnay Sauvignon, demi sec, le Malvoisie caractéristique des Côteaux d’Ancenis, c’est en face de l’autre côté de la Loire. Pour ceux qui préfèrent, on peut aussi goûter un jus de raisin non alcoolisé et non pétillant. Pour tous avec modération, mieux vaut acheter le produit et le faire partager chez soi entre amis car on reprend la route en voiture. Ah, j’oubliais, pour ceux qui préfèrent le vin rouge, il y aura, pour finir, un Cabernet Franc rappelant le Saumur-Champigny. Là on quitte Saint Julien, c’est une autre histoire.
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Mais le temps passe, il est temps de revenir à La Varenne, donc retour au point de départ. Les tables sont vite montées, nappes, assiettes et couverts mis, les verres ont déjà leur liqueur de cassis pour le kir, c’est le moment de l’apéritif. Et un repas très convivial peut commencer, les petites mains ont tout préparé, les salades variées, les charcuteries, les rôtis froids, les fromages et les desserts. On aura même des chansons d’Hubert et d’Alain, qui ne se connaissaient pas mais qui se retrouvent sur des chants de marins. Il y a même un diatoniste qui essaie d’apporter ses notes. Bonne ambiance assurée. Entre deux chansons les discussions vont bon train. Sur notre table on aura beaucoup parlé voyages. On a même parlé du Québec !
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Le lendemain, dimanche 13 octobre, c’est la deuxième journée, le rendez-vous est fixé à Clisson, sous les anciennes halles, un superbe lieu au centre de la ville. Tout le monde a-t-il eu le temps d’admirer la charpente en bois ? Hubert a distribué à chacun le plan de la ville, on peut commencer la visite par l’église Notre Dame. Après un rapide passage à l’intérieur, avez-vous remarqué les écrits qui rappellent les ravages faits par les Guerres de Vendée. C’est à la sortie, au soleil qui accompagne cette balade matinale, qu’un guide improvisé trace le cadre de la visite. Pour lui, Clisson c’est trois époques qui vont façonner la ville, le Moyen-Age, la guerre de Cent Ans et Olivier de Clisson né dans son château en 1336, la période de la Révolution avec les Guerres de Vendée, période de destructions et de souffrances pour les populations, et sous Napoléon Ier, l’arrivée du sculpteur François-Frédéric Lemot, prix de Rome en 1790. Outre la Maison du Jardinier et la Grande Maison qu’il fait construire dans sa propriété des Garennes, reflet de l’architecture rustique toscane, il fait de la ville de Clisson un paysage à l’italienne, l’ancien château en ruine d’Olivier de Clisson, qu’il achète, devient une fabrique du parc paysager La Garenne Lemot.
La ville est aussi façonnée par son cadre géographique, située au confluent de La Moine et de la Sèvre Nantaise, nous aurons l’occasion de passer le Pont de la Ville ou pont de la Vallée et d’évoquer le passé industriel, les moulins à papier, les minoteries, les tanneries, mais aussi des crues célèbres dont le niveau marqué sur le mur d’une maison étonne toujours.
Mais il est temps de rejoindre le restaurant hôtel de la Gare, cette promenade intramuros nous aura ouvert l’appétit. Un déjeuner dans une grande salle nous remet en forme pour l’après-midi. Déjà quelques mots avant de nous quitter. Merci à Pays de Rennes Québec, Saint-Nazaire-Côte-d’Amour-Québec et Vendée Québec d’avoir répondu à notre invitation. Bon anniversaire à Loire Mauges Québec francophonie pour ses 10 ans. On n’oublie pas l’anniversaire de Marie Christine dont c’est aujourd’hui le jour. Une dernière chanson, médiévale bien sûr, d’Hubert, et tout le monde peut repartir chez lui ravi de cette fin de semaine. Quelques-uns d’entre nous pour continuer le plaisir, irons faire une petite marche à La Garenne Lemot. Pour les autres, il faudra revenir.
J’oubliais, on a aussi parlé du Québec, à table évidemment. On a même pu entendre l’accent québécois.
Vivement la prochaine rencontre !
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Fêter la St JEAN avec nos amis de RENNES les 23-24 JUIN
Suite à discussions avec nos régionales les plus proches soit : Pays de Rennes Québec et Vendée Québec, nous avons décidé de nous rencontrer plus souvent, à tour de rôle.
Cette année Pays de Rennes Québec nous a lancé une invitation pour le dimanche 23 juin; le 24 les Québécois fêtent leur Indépendance célébrée en 1977
Article Wikipédia
Cette date est d’abord celle de la fête religieuse célébrant la naissance de Jean le Baptiste qui s’est plus tard imposée, à partir de 1834, comme fête nationale des Canadiens français. Reconnue jour férié par la province de Québec en 1926, le gouvernement souverainiste du Parti québécois l’a déclarée « fête nationale du Québec » en 1977.
Depuis 1984, le Mouvement national des Québécoises et Québécois est officiellement responsable de la coordination des festivités qui se déroulent les 23 et 24 juin de chaque année.
Samedi 23 juin, nous étions 9 adhérents de Loire Mauges Québec à L’Etang du Boulet,Domaine du Boulet à Feins près de Rennes pour fêter la St Jean
Discours d’accueil de Mr Favreau, président de Pays de Rennes Québec
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Photos du groupe profitant d’un temps superbe.(Site Pays de Rennes Québec)
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Mme Bretécher, Présidente de Loire Mauges Québec, Le gagnant du billet d’avion de l’A G de Nîmes, Mr Favreau, président de Pays de Rennes Québec, Mr Bologna, président de Laval Québec,
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Une autre gagnante d’un prix obtenu à l’AG de Nîmes avec Mr Favreau et l’autre gagnant.
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Repas convivial le dimanche avant les animations de l’après-midi.
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Ce dimanche fut très agréable, bien organisé, et il est prévu de se revoir en pays des Mauges la fin de semaine 12/13 octobre 2019