Au collège Marie MARVIGNT de BOUGUENAIS
La francophonie mise à l’honneur
Dans le cadre de « La semaine de la langue française », le 21 mars, 4 classes de 5e et 2 classes de 4e ont participé au concours de « dictée francophone », organisé par la Fédération France-Québec / francophonie. La particularité de cet exercice est qu’il contient des mots venant d’ici ou d’ailleurs. De nombreuses vidéos supports avaient préalablement permis aux professeurs – Mme Leroux, Mme Masnyk, Mme Nivet, M. Simon – de sensibiliser leurs classes à la présence de la langue française dans le monde. Cette année, à partir du thème du climat, il s’agissait de mettre en exergue des spécificités langagières des français du Québec, de Mayotte ainsi que du Périgord.
Lundi 28 avril, quatre membres de la fédération régionale sont venus remercier et féliciter les candidats qui ont eu maille à partir avec les accords des verbes pronominaux ou bien encore la conjugaison du verbe « devoir » au plus-que-parfait ! Une élève a néanmoins brillamment surmonté la complexité de la tâche, en ne réalisant qu’une unique erreur. L’exploit de Manon, élève de 5e, est à ce point exceptionnel qu’il nous fait grande joie de le souligner dans cet article.
Les 3 premiers élèves de chaque niveau ont été récompensés de livres, d’un attrape-rêves, de casquettes, de porte-clés à l’effigie de la Belle province.
Niveau 5e : Manon (1er prix) – Esteban (2e) – Aden (3e)
Niveau 4e : Maxence (1er prix) – Morgann (2e) – Capucine (3e)
Quelques échanges et questions ont fini de rendre le sourire aux malheureux collégiens non primés. C’est ainsi, qu’un petit jeu de comparaison lexical a été mis en place entre le français du Québec et celui de l’hexagone : la sécheuse pour le sèche-linge, la menterie pour le mensonge, le ruine-babines pour l’harmonica, la chambre de bains pour la salle de bains, le char pour la voiture. Un élève avait proposé le mot « tank, il n’était pas très loin de la réalité…
Pour finir en musique, Hubert, accompagné de ses cuillères en bois, s’est lancé dans une « chanson à répondre ». C’est une pratique vocale qui se déroule en deux phases : le meneur chante une phrase puis l’assemblée répond en répétant la même phrase. Ce moment convivial s’est terminé à l’extérieur où les collégiens ont pu savourer un rafraîchissant verre de jus de pomme accompagné d’un biscuit à la crème d’érable. La collation a généreusement été offerte par nos hôtes que nous remercions sincèrement.
La dictée
Urgence climatique
Florence s’était levée de bonne heure contrairement à ses habitudes. Toutefois, elle avait une bonne raison : elle partait gravir le mont Pinacle. La veille, elle avait préparé son sac avec du nkouhou, des millassous, quelques breuvages et des baies glanées dans le verger.
De nombreux insectes butinaient les fleurs du parterre d’entrée. Le tronçon initial de la randonnée était un chemin de gravelle. La suite leur permettait d’arpenter une érablière illuminée par des rais de lumière. Le spectacle était magnifique. Haraka, la pente s’était raidie : il fallait escalader des rochers et se faufiler dans des carreyrous.
Avec ses amies qui étaient parties de la likoli communale, elles s’étaient donné rendez-vous au sommet. Sous le cagna, la vue sur le lac Lyster et la canopée environnante était grandiose. Elles se remémorèrent leurs vacances en France où elles avaient eu bien du fun et leur découverte de la Mer de Glace, l’année passée. Montées avec le petit train du Montenvers, elles avaient dû emprunter un escalier de quelque quatre cents marches pour rejoindre le glacier qui, du fait du réchauffement climatique, perd quatre mètres d’épaisseur chaque année.
A l’école de Mère Térésa de Botz en Mauges
